Le niveau maximum de morts atteint en 2000
Le niveau maximum de morts aurait été atteint au début des années 2000, avec 600 à 800 décès annuels chez les hommes et 100 à 200 chez les femmes. Jusqu'à présent, les experts s'attendaient à ce que le pic de mortalité masculine par cancer de la plèvre ne soit atteint que vers 2020-2030 avec un nombre annuel de décès compris entre 1 000 et 1 500.
Au moins 80 % des cas de cancers de la plèvre peuvent être directement attribués à l'exposition à l'amiante, qui est le seul facteur de risque avéré pour ce type de cancer. Celui-ci n'apparaît généralement qu'entre 30 et 45 ans après l'exposition à l'amiante, présente notamment dans les secteurs du bâtiment, de la construction navale ou de la chaudronnerie, ce qui complique le travail des chercheurs. Parmi les personnes qui ont été exposées professionnellement à l'amiante en France, les hommes sont largement majoritaires (83 %), comme c'est le cas dans les autres pays industrialisés.
Cancers broncho-pulmonaires
Au-delà du cancer de la plèvre, l'exposition à l'amiante peut également être à l'origine de cancers broncho-pulmonaires. "Il convient d'ajouter à ces estimations un nombre plus grand encore de décès par cancer broncho-pulmonaire, provoqués aussi par l'exposition passée à l'amiante" relève l'InVS.
D'après un rapport d'information sénatorial datant de 2005, "35 000 personnes sont mortes, en France, d'une maladie de l'amiante, entre 1965 et 1995". À cette époque, le rapport anticipait "entre 50 000 et 100 000 décès attendus d'ici 2025".
Source (AFP)
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