Les frais d'expertise sont à la charge de l'employeur. L'employeur qui entend contester la nécessité de l'expertise, la désignation de l'expert, le coût, l'étendue ou le délai de l'expertise, doit saisir le juge judiciaire. L'employeur ne peut s'opposer à l'entrée de l'expert dans l'établissement. Il lui fournit les informations nécessaires à l'exercice de sa mission.
Un décret (n°2011-1953) du 23 décembre 2011 modifie les conditions et la procédure d'agrément des experts auxquels les Comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail peuvent faire appel, afin de garantir la qualité des expertises. A cet effet, il renforce les exigences en ce qui concerne les compétences des experts et les règles déontologiques qui s'imposent à eux. En outre, il complète les informations devant être communiquées dans le cadre des demandes d'agrément et précise les conditions d'instruction de ces demandes, et introduit un contrôle continu de l'activité des experts ainsi que la possibilité de suspendre leur agrément
Complétant ce décret, un arrêté du 23 décembre 2011 actualise la liste des experts auxquels le Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail peut faire appel à compter du 1er janvier 2012.
Il est rappelé que les personnes physiques, salariées, des organismes ci-dessus agréés ne peuvent effectuer des expertises que pour le compte de ceux-ci.
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