La crise a des répercussions importantes sur le stress des salariés au niveau européen, mais avec quelques spécificités françaises. Ainsi, 56 % des salariés de l’hexagone signalent une augmentation de leur charge de travail au cours des six derniers mois, contre 51 % des Britanniques et 51 % des Allemands. Les Britanniques se sentent les plus surqualifiés, et les plus enclins à changer de travail au cours des 12 mois à venir.
Mais, l’étude montre surtout que le burn-out guette particulièrement les salariés français : 19 % d’entre eux se sentent en état d’épuisement permanent, contre 13 % des Britanniques et « seulement » 9 % des allemands. « La pression pour faire plus avec moins de ressources a eu un impact sur le moral sur le lieu de travail, analyse Frédéric Woldanski, directeur général de CareerBuilder France. Les entreprises risquent d’avoir à subir une rotation importante des travailleurs et de perdre leurs employés les plus performants lorsque l’économie se redressera. »
*Sondage réalisé auprès de 454 personnes en France, âgées de 18 à 70 ans, au cours d'entretiens en ligne.
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