« Les entreprises ont tout intérêt à adopter des politiques “Bien-être et Santé au Travail” (BEST) qui intègrent la vie du salarié au-delà des frontières de l'entreprise. Le rapport Larose (2010) sur “Bien-être et efficacité au travail” insistait sur le fait que ce bien-être ne s’arrêtait pas aux portes de l'entreprise.
La qualité du logement et sa proximité du lieu de travail contribuent au bien-être et à l'efficacité. Dans cette perspective, certaines entreprises reprennent en main le dossier logement et sont disposées à réinvestir. Leurs motivations se situent à quatre niveaux qui relèvent de la responsabilité sociétale de l'entreprise.
1. Le niveau du confort et du bien-être évoqué précédemment.
2. La dimension responsabilité environnementale. Deux objectifs sont alors pris en compte : réduire l'empreinte carbone de l'entreprise en réduisant les déplacements “domicile-travail” des salariés ; contribuer à l'amélioration du bilan énergétique des logements des salariés.
3. L'aspect “pouvoir d'achat”, en agissant sur le hors salaire. En permettant au salarié d'accéder à des solutions de logement moins onéreuses, on augmente son pouvoir d'achat disponible pour les autres postes de dépenses.
4. La fidélisation des salariés. La politique logement inscrite dans le cadre d'une approche globale de la politique "RSE" (responsabilité sociétale de l'entreprise) est effectivement un facteur important de différenciation, d'attractivité et de fidélisation des compétences. »
Document : Entreprises et logement : au-delà du 1% - Quelles initiatives pour faciliter l’accès au logement des salariés ? (Etude Institut Nexity / IMS 2008)
Source (business.lesechos.fr)
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