Selon cette étude réalisée en fin d'année dernière, les femmes envisagent de travailler plus tardivement que les hommes afin d'obtenir leur retraite à taux plein (52 % des femmes et 44 % des hommes).
De même, elles apparaissent plus vulnérables en cas de hausse des dépenses liées à la santé ou à la dépendance. Ainsi 33 % des femmes interrogées déclarent envisager de renoncer ou de différer des dépenses supplémentaires de santé, contre 28 % des hommes.
"Cet écart est en grande partie le résultat d'une stratégie privilégiant le bien-être familial au détriment de la vie professionnelle, et a fortiori de la sécurisation des revenus futurs", explique Alain Tourdjman, directeur des études économiques et de la prospectives à la BPCE.
FORMER UN NOUVEAU COUPLE
L'économiste note ainsi qu'un tiers des femmes disent avoir connu une ou plusieurs suspensions d'activité de plus de deux ans pour élever leurs enfants. Avec comme conséquence une baisse du taux d'activité entre 25 et 39 ans, et ensuite une plus forte proportion de travail à temps partiel.
"Ce ne serait pas grave si le couple perdurait ou si, après une séparation, les femmes formaient un nouveau couple aussi fréquemment que les hommes. Mais ce n'est pas le cas, souligne M. Tourdjman. Entre 35 et 49 ans, près de 15 % des femmes sont des adultes d'une famille monoparentale, pour seulement 3 % des hommes."
Conséquence, les femmes ont moins les moyens de préparer leurs vieux jours, alors qu'en raison d'une espérance de vie plus longue, de ce risque plus élevé de monoparentalité ou de veuvage, elles en auraient le plus besoin.
Source (lemonde.fr)
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