Jeudi, en ouverture d'un CHSCT extraordinaire convoqué après le drame, la présidente du CHSCT, Danielle Herbelet, directrice de l'hôpital, a annoncé que "par respect pour les équipes concernées", le transfert de l'activité d'exploration fonctionnelle endocrinienne et métabolique (EFEM) - service où travaillait la laborantine - initialement prévu le 17 décembre, "est différé de deux mois". Par ailleurs, un directeur "spécifiquement chargé de superviser l'ensemble des procédures d'accompagnement social liées à des opérations de réorganisation sera nommé".
Dans les prochains jours, "un cabinet sera chargé d'une mission d'analyse et de conseil sur la procédure d'accompagnement social des HCL lors des opérations de réorganisation".
Selon la CGT, la mère de famille travaillait "depuis plus de vingt ans" au sein d'une "équipe très soudée" de cinq personnes. "Elle n'avait toujours aucune réponse, à trois semaines du changement, sur ce qu'elle allait devenir" et "n'a pas supporté l'incertitude, les fausses promesses, le changement brutal et imposé". Lors du CHSCT extraordinaire, une élue de Sud, Arlette Couzon, a rappelé que "ce petit labo était le premier touché par un vaste plan de restructuration des labo des HCL, sur 4 ans, qui consiste à regrouper les labos et à supprimer une centaine de postes".
Source (france3.fr)
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