On parle de situation de stress travail lorsqu’une personne éprouve un déséquilibre entre ce qu’on lui demande de faire dans le cadre professionnel et les ressources dont elle dispose pour y faire face. Les situations stressantes et le surmenage au travail constituent des risques psychosociaux (RPS) de premier ordre.
Définition stress au travail
De plus, ils entraînent un résultat négatif sur les entreprises car les salariés victimes de ces symptômes souffriront également de démotivation, ce qui rendra la production du travail moins efficace. Dans les cas les plus sérieux, on pourra même observer de l’absentéisme et un turnover dans l’entreprise.
Selon l’INRS 45% des actifs français déclarent devoir toujours ou souvent se dépêcher. À travers ce constat, il faut comprendre que tout le monde peut être concerné par des épisodes de stress ou travail et par le sentiment d’être surmené. Depuis quinze ans, le stress au travail apparaît comme l’un des risques majeurs auxquels les organisations et les entreprises doivent faire face.
Un salarié européen sur cinq déclare souffrir de troubles santé liés au stress au travail ! Le stress a été longtemps interprété à tort comme le fait de la personne et de sa fragilité, ou pire, comme un témoignage de mauvaise volonté au travail. Or, nous savons aujourd’hui que le stress au travail affecte tous les profils : homme et femme, jeune et ancien, expérimenté et novice, CDD et CDI, cadre ou employé.
Le stress au travail peut apparaître lorsque l’organisation du travail dans l’entreprise accuse un ou plusieurs dysfonctionnements, même légers. Ces dysfonctionnements facteurs de stress au travail peuvent être identifiés au niveau de :
Le stress au travail se manifeste par différents symptômes que vous pouvez identifier en tant qu’élu SSCT. Les effets du stress au travail sont des signaux d’alerte : s’ils ne sont pas résorber, ils peuvent s’installer durablement et produire des troubles durables.
C’est une idée répandue dans les hiérarchies et parfois partagée par les employés eux-mêmes : il existerait une forme de stress « positive » et source de motivation. Le stress pousserait les salariés à se « surpasser ». Sauf que la pression et le surmenage ne sont en rien des facteurs de réussite. Bien au contraire, ils sont les symptômes d’une souffrance.
Il est possible de ressentir ponctuellement du stress au travail, avant une présentation orale par exemple. Mais si ces sentiments sont courants, voire quotidiens, si les facteurs de stress se multiplient, et si le salarié ne dispose pas de ressources pour y faire face, les conséquences psychologiques et physiques peuvent être extrêmement nocives. C’est pourquoi les élus SSCT du CSE doivent s’emparer de la question par la mise en place de politiques de prévention.
Les facteurs de stress au travail doivent faire l’objet d’un politique de prévention au même titre que n’importe quel RPS (risques psychosociaux). En tant qu’élu SSCT, il est recommandé de privilégier la prévention collective. Mais cela n’empêche pas évidemment de mettre en place des outils plus ponctuels pour épauler des problématiques individuelles qui peuvent vous être rapportées. Enfin la politique de prévention des facteurs de stress est une construction collégiale qui exige l’implication de l’employeur et l’adhérence des salariés. Celle-ci se décompose en trois phases principales :
À titre indicatif et à partir des données recueillies, les élus SSCT peuvent s’inspirer des solutions suivantes contre le stress au travail :
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