Le management d’Apple mis en cause

Posté le 11 décembre 2012 | Dernière mise à jour le 13 mars 2020

chsctUn ancien salarié d’Apple, vient d’assigner son ancien employeur devant le conseil de prud’hommes et révèle les dérives du mangement à l’anglo-saxonne en vigueur dans cette entreprise.

Le jeune homme, engagé par la société américaine, dénonce des avertissements reçus pour des absences et des retards illégitimes et incohérents dus à un logiciel de pointage pas fiable, des caméras filmant les salariés en train de manger ou le local des délégués du personnel, des retards dans le paiement de la paye, des plannings modifiés tous les jours …

De plus, le contrat des salariés d’Apple leur interdit de parler à la presse et de dévoiler leur salaire. Fin septembre, lors de la sortie de l’Iphone 5, plusieurs salariés se sont mis en grève pour obtenir un 13e mois et des tickets restaurants.

Selon Laurent Degoussé, secrétaire du syndicat SUD, le mandat d’un représentant du syndicat a été contesté et un autre a été convoqué à la Direction des ressources humaines, Apple voulant briser les contestataires.

Un autre salarié a saisi le conseil de prud’hommes en référé pour non-respect de la législation sur le travail de nuit car les salariés peuvent rester en boutique jusqu’à 23 heures alors que l’entreprise n’a conclu aucun accord sur le travail de nuit.

« Info-plus » La mise en place du travail de nuit

Tout travail entre 21 heures et 6 heures est considéré comme travail de nuit. Un accord collectif de travail étendu ou un accord d’entreprise ou d’établissement peut prévoir une autre période de 9 heures consécutives comprise entre 21 heures et 7 heures (article L. 3122-29 du Code du travail).

Le recours au travail de nuit doit être exceptionnel. Il prend en compte les impératifs de protection de la santé et la sécurité des salariés et est justifié par la nécessité d’assurer la continuité de l’activité économique ou des services d’utilité sociale (article L. 3122-32 du Code du travail).

La mise en place du travail de nuit est subordonnée à la conclusion préalable d’une convention ou d’un accord collectif de branche étendu ou d’un accord d’entreprise ou d’établissement (article L. 3122-33 du Code du travail).

Source (leJDD)

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