La période de crise que nous traversons engendre son lot de difficultés pour la population : chômage, précarisation, pauvreté grandissante etc.
Il est néanmoins une catégorie de personnes auprès de laquelle il est possible d’apporter un soulagement à la fois financier et sur le plan de la santé et du bien-être : les fumeurs.
Rappels : La loi du 9 juillet 1976, dite « loi Weil », sur le tabagisme date de 1976 limite la publicité en faveur du tabac à la seule presse écrite.
La loi du 10 janvier 1991 ou "loi Evin" met l’accent sur la prévention et l’information du public et renforce le caractère restrictif de la loi de 1976.
• L’interdiction de la publicité, comme du parrainage en faveur du tabac, sauf dans quelques cas précis.
• L’affichage d’un message sanitaire sur les paquets de cigarettes.
• L’interdiction de fumer dans les lieux à usage collectif sauf dans les lieux où cela est explicitement autorisé.
• Diminution de la teneur maximale en goudrons des cigarettes.
• Les associations de lutte contre le tabagisme peuvent se constituer partie civile, comme pour l’alcoolisme.
• Le tabac n’est plus pris en compte dans l’indice des prix.
Depuis, la loi Evin de 1991 a fait l’objet de quelques modifications :
La loi du 27 janvier 1993 module l’interdiction sur la publicité en introduisant des dérogations pour la retransmission télévisée des compétitions de sports mécaniques se déroulant à l’étranger ainsi que pour des publications professionnelles.
La loi du 18 janvier 1994 généralise l’obligation de porter le message spécifique à caractère sanitaire sur tous les emballages des produits du tabac et non plus sur les seuls paquets de cigarettes.
La loi du 24 juillet 2003 est axée sur la protection des mineurs.
Elle interdit la vente de tabac aux mineurs de moins de 16 ans. En cas d’infraction, les buralistes sont passibles d'une amende de 150 euros.
Elle interdit également la vente de paquets de moins de 20 cigarettes qui étaient plus facilement achetés par les mineurs.
La loi 2009-879 du 21 juillet 2009 modifie la loi précédente en interdisant la vente de tabac aux mineurs de moins de 18 ans. Son décret d'application est paru en mai 2010.
Toutes ces lois sont transcrites dans le Code de la Santé Publique.
Malgré tout cet arsenal juridique, le tabagisme fait encore plus de 65000 morts par an et affecte tout le corps social.
C'est un difficile problème de santé public.
Difficulté née de la contradiction entre Liberté et Nécessité :
Liberté donnée à tout un chacun d'exercer un acte privé, fumer, et la nécessité, pour la société de soigner les conséquences de cette pratique.
Fumer provoque une addiction extrêmement subtile et puissante que toutes les lois, interdictions, et augmentation de prix ne viendront pas à bout de manière durable.
La seule solution intelligente est de couper au cœur de cette contradiction, c'est à dire de transformer le fumeur en non-fumeur.
Il est possible de le faire rapidement, collectivement et sereinement.
Il ne s’agit pas ici d'obliger le fumeur à arrêter de fumer, car cela empiéterait sur son libre-arbitre, mais de créer les conditions favorables lui permettant d'accéder à l'arrêt du tabac de manière sereine.
Les fumeurs sont partout, notamment dans ces lieux clos que sont les collectivités de travail. Elles sont affectées par cette pratique.
Ces entités sont des endroits propices pouvant favoriser une évolution de la pensée, donc de cette pratique, avec une solution à la clé grâce aux CHSCT.
Les années 90 mettaient l'accent sur la lutte contre le tabagisme dans les lieux publics.
Un travail considérable a été fait alors. Dans les entreprises, les CHSCT en ont été un vecteur essentiel.
Ces dernières années, les priorités de la Santé au Travail ont évoluées et l'accent est mis sur la souffrance au travail, les troubles musculo-squelettiques (TMS) et les troubles psychosociaux (TPS).
Ce qui fut priorité il y a peu de temps ne l'est plus actuellement et l'effort a été relâché.
Il suffit de se pencher sur le rapport de la Cour des Comptes de Décembre 2012 sur « l'évaluation de la lutte contre le tabagisme ».
Il serait judicieux que les CHSCT se penchent de nouveau sur cette question ;
Au 1er juillet prochain, le gouvernement décrétera une nouvelle augmentation du prix des cigarettes et du tabac à rouler.
Cela provoquera une diminution statistique à la marge du nombre de fumeurs, mais en réalité ne changera que peu de choses de cet état de fait.
Ayant affaire à une drogue, le fumeur est obligé de fumer. Cette augmentation va simplement favoriser l'intensification du développement des circuits « gris »- achat par internet, contrebande, etc....
Il est paradoxal de plaider pour l'arrêt du tabac en entreprise en cette période de crise que nous traversons, mais fumer, cette pratique privée, engendre une cascade de catastrophes de santé et de coûts cachés :
• au niveau du fumeur lui-même,
• au niveau de l'entreprise,
• au niveau de la société avec un désastre humain en termes de pathologies et un désastre économique pour le système de santé.
«Où les vices deviennent vertus ».
Le simple fait d'arrêter de fumer de fumer enclenche un cycle vertueux avec des conséquences immédiates :
• pour le fumeur, qui physiquement retrouve meilleure santé , psychologiquement se libère d’une puissante addiction dans de bonnes conditions et transforme un état d’esprit de difficultés, voire de détresse en état d’esprit très positif , une confiance en soi retrouvée et, financièrement utilise un pouvoir d'achat - entre 90 et 200 € / mois - , autrement qu'en fumée.
• pour l'entreprise qui retrouve une paix dans les relations de travail, et une image d'acteur socialement responsable participant, à son niveau, à résoudre un difficile problème de santé publique.
• pour la société avec des coûts de santé en diminution par rapport à ces pathologies.
L'entreprise est le lieu, en terme d'efficacité, le plus à même d'aider ses collaborateurs fumeurs.
Les CHSCT doivent être à nouveau à l'initiative dans cette démarche dynamique pour régler cette problématique et conséquemment, relancer le pouvoir d'achat vers une partie non négligeable de la population.
Le Programme Vita Nova Entreprise Sans Tabac est l'outil à sa disposition pour redonner du pouvoir d'achat immédiat aux salariés fumeurs, et aider l'entreprise à résoudre ce difficile problème de santé publique.
Information et contact : Benessere Solutions / Programme Vita Nova Entreprise Sans Tabac
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Tél : 0033 671 675 640
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