Tous les représentants des syndicats au CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) du site PSA Mulhouse ont donné un avis défavorable, mercredi, au projet de restructuration de la direction qui prévoit la suppression de 273 postes dans l’usine haut-rhinoise. Mais trois syndicats, FO, la CFE-CGC et la CFTC ont rejeté l’idée de nouvelles expertises, soutenue par la CGT. La CFDT s’est abstenue.
Lors de ce CHSCT, les délégués Force ouvrière ont notamment indiqué qu’il « est naïf de la part de la direction du groupe PSA de vouloir faire croire que supprimer 8 000 emplois, soit 8 000 compétences, suffira à faire revenir les clients dans nos points de vente. La solution ne peut pas être aussi simple. Exemple : pourquoi pas une garantie de nos véhicules augmentée à 5 ans ? »
Dans un tract distribué hier, Force Ouvrière a aussi expliqué aux salariés les raisons pour lesquelles le syndicat a refusé une nouvelle expertise. « Que pourrait-elle nous apprendre ? Que notre entreprise va mal ? Tous les salariés, tous les Français, jusqu’au plus haut sommet de l’État, le savent maintenant. Même si cela ne plaît pas à certains, Force Ouvrière s’oppose donc à une nouvelle expertise longue et coûteuse, sans apport constructif pour les salariés du groupe. Qui connaît le mieux les inquiétudes des salariés et les priorités pour sauver notre entreprise ? Vos élus Force Ouvrière, qui vous connaissent, ou des experts anonymes ? »
Et Force Ouvrière de demander « qu’on arrête d’amuser les salariés avec des expertises qui n’en finissent pas. Le temps de la mobilisation est venu pour nous tous, avec un seul objectif : sauver notre entreprise ».
Source (lalsace.fr)
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